À combien, pensez-vous, s’élève le temps passé sur smartphone des adolescentes ? Une étude s’est permise de calculer leur durée d’usage de leur téléphone, des réseaux sociaux et des jeux mobiles. Or, savez-vous que cela crée de l’anxiété chez celles-ci, voire que cela mine leur santé mentale en général ?
Jeux mobiles ou scrolling : à combien s’élève notre temps passé sur smartphone ?
Les heures que l’on passe scotcher à notre téléphone sont devenues aujourd’hui une source de préoccupation croissante. En effet, les écrans sont au cœur des débats mondiaux… Et en France, le sujet du temps passé sur smartphone est tout aussi brûlant.
Par ailleurs, une récente étude finlandaise révèle que certaines adolescentes passent près de six heures par jour sur leur mobile. Des heures qu’elles consacrent prioritairement aux jeux mobiles et aux médias sociaux.
Or, cet usage abusif engendre une dépendance, une anxiété accrue, une fatigue chronique et un sentiment de solitude. De ce fait, il est crucial d’en limiter les frais avec des alternatives afin de préserver la santé mentale et physique des jeunes.
Des habitudes numériques inquiétantes chez les adolescentes
Pour poser le problème tel qu’il est, une équipe dirigée par une éminente chercheuse de l’université d’Helsinki, en Finlande, s’est permis de quantifier le temps passé sur smartphone des adolescentes. Entre autres, les chercheurs se sont particulièrement attardés sur leur durée de connexion sur les réseaux sociaux.
Pour établir leurs conclusions, ils ont basé leur étude sur un échantillon conséquent de 1.164 adolescentes âgées de 15 à 16 ans. Ces derniers proviennent de 21 établissements secondaires situés à Helsinki, Espoo et Vantaa.
En l’occurrence, cette recherche approfondie révèle des habitudes numériques préoccupantes. En effe, elle met en lumière une consommation excessive qui pourrait avoir des répercussions néfastes sur la santé mentale et sociale des jeunes filles.
Une forte dépendance au téléphone et aux réseaux sociaux chez les jeunes filles
Les participantes de l’étude ont été invitées à jauger leur temps passé sur smartphone par jour. De plus, elles étaient conviées à fournir des captures d’écran de leur activité numérique sur plusieurs jours.
En dépit du fait que 508 adolescentes n’ont pas voulu fournir ces captures d’écran, toutes ont néanmoins consenti à prendre part aux analyses sur la dépendance au téléphone et aux réseaux sociaux, ainsi que sur l’impact de cet usage sur leur bien-être.
Au final, cette approche rigoureuse a permis de mesurer les comportements numériques et leurs effets potentiellement délétères chez les jeunes filles. Effectivement, les résultats obtenus mettent en lumière des problèmes tels que l’addiction, l’anxiété et la fatigue.
Une analyse évaluant l’addiction au numérique des participantes et leur taux d’anxiété
Les scientifiques ont employé la Bergen Social Media Addiction Scale (BSMAS) pour évaluer la potentielle dépendance aux réseaux sociaux des adolescentes. De même, ils ont complété leur approche par d’autres échelles objectives et reconnues pour mesurer l’anxiété et l’appréciation corporelle.
Par ailleurs, les participantes ont procédé à une auto-évaluation. Elles devaient fournir des informations quant à leur humeur, niveau de fatigue, état de santé général et sentiment de solitude.
Cette approche méthodologique a aidé à avoir une vue d’ensemble des répercussions psychologiques et physiques du temps passé sur smartphone. En conséquence, les résultats ainsi obtenus s’avèrent essentiels pour comprendre les défis de santé mentale auxquels sont confrontées les adolescentes à l’ère numérique. Ils permettront aussi d’élaborer des stratégies d’intervention adaptées.
Environ 6 heures par jour, le nez dans leur mobile
Les résultats de cette étude, publiés dans le journal Archives of Disease in Childhood, révèlent que les participantes passent en moyenne 350 minutes sur leur mobile. Cela équivaut à près de six heures de temps passé sur smartphone par jour. De cela, 231 minutes, soit près de quatre heures, sont consacrées aux réseaux sociaux.
Ces chiffres dépassent légèrement, bien que de façon minime, les propres estimations des adolescentes. Entre autres, elles évaluaient leur durée d’utilisation à un peu plus de cinq heures quotidiennement.
De plus, les données mettent en lumière la fréquence avec laquelle les smartphones sont consultés. 3 % du panel vérifient leur appareil, c’est-à-dire entre 58 et 356 fois par jour.
Accro aux écrans : les impacts négatifs sur la santé mentale de ces demoiselles
Outre la fréquence et la durée d’utilisation, les chercheurs ont examiné l’impact de ces pratiques sur le bien-être des adolescentes.
Un constat alarmant émerge. Environ 37 % d’entre elles ont eu un score dépassant le seuil standard pour un trouble de l’anxiété. De plus, passer des heures sur les réseaux sociaux aurait eu pour effets : des performances scolaires plus faibles, des niveaux de dépendance accrus, un taux d’anxiété plus important, ainsi qu’à une image corporelle plus négative.
En bref, ces conclusions soulignent l’urgence d’une prise de conscience sur les effets néfastes de l’abus de téléphone sur la santé mentale des jeunes.
Quelles mesures pour combattre la surconsommation digitale de la jeune génération ?
Les résultats de cette étude mettent en évidence les conséquences graves d’un temps passé sur smartphone excédant les six heures sur le bien-être des adolescentes.
En ce sens, les auteurs soulignent l’importance de sensibiliser sur les causes profondes de ces problèmes. Ils appellent à un renforcement des services d’accompagnement en santé mentale. Pour tirer la sonnette d’alarme, ils mettent en avant les liens établis par de nombreuses études entre l’exposition aux écrans et divers troubles de la santé. Cela renvoie aux soucies de sommeil, d’indice de masse corporelle et aux problèmes de santé mentale.
Heureusement, en France, des mesures sont en train de prendre place. En effet, les recommandations récentes, telles que celles émises par un groupe d’experts à Emmanuel Macron, suggèrent des restrictions d’âge pour l’accès aux écrans et aux réseaux sociaux.
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Avec ETX Daily Up