La sécurité routière fait un bond en avant grâce aux innovations technologiques des chercheurs. Une caméra équipée d’IA et aidée par l’application MiX by Powerfleet, permet désormais de détecter les conducteurs alcoolisés. Une avancée prometteuse pour réduire le nombre de victimes sur nos routes.
France et Australie : un même objectif, détecter les conducteurs alcoolisés en analysant le visage
En Australie, tout comme en France, l’alcool au volant est impliqué dans environ un tiers des accidents au volant, soulignant l’importance de développer des outils capables de détecter les conducteurs alcoolisés. Pour répondre à ce besoin crucial, des chercheurs australiens de l’université Edith Cowan ont mis au point un système de caméra embarquée dans les véhicules, capable de détecter les conducteurs alcoolisés par l’analyse faciale.
Cette technologie utilise l’apprentissage automatique pour analyser les traits du visage, la position de la tête et la direction du regard, permettant ainsi de déterminer avec précision le taux d’alcool. De plus, des dispositifs comme les éthylotests intégrés aux véhicules, qui empêchent le démarrage en cas de détection d’alcool, sont également en développement. Ces innovations technologiques représentent des avancées significatives dans la lutte contre l’alcool au volant, offrant des solutions préventives et potentiellement salvatrices pour réduire le nombre d’accidents mortels sur les routes.
L’application MiX by Powerfleet a servi d’entraîneur à la caméra pour évaluer le taux d’intoxication
Ce système basé sur l’intelligence artificielle est le premier à utiliser une simple caméra RVB pour détecter les conducteurs alcoolisés en se basant sur les signes faciaux d’altération causés par l’alcool. Afin d’entraîner leur technologie à détecter les conducteurs alcoolisés, les chercheurs ont utilisé l’application MiX by Powerfleet, qui permet normalement de suivre le comportement des conducteurs dans une flotte de véhicules.
Les participants à cette étude, classés selon leur niveau d’intoxication (sobre, légèrement alcoolisé, gravement alcoolisé), ont été filmés en conduisant sur un simulateur. Ces enregistrements ont ensuite servi à améliorer la capacité du système à détecter les conducteurs alcoolisés avec précision.
Les chercheurs ont noté une précision de 75% dans les premiers résultats obtenus
Les premiers résultats ont montré que ce dispositif atteint une précision de 75 % dans l’identification des chauffeurs ayant consommé d’alcool. À terme, cette technologie pourrait être intégrée aux caméras de surveillance routière, offrant un moyen rapide et efficace de détecter les conducteurs alcoolisés sans avoir recours aux méthodes traditionnelles.
La prochaine étape consistera à ajuster la résolution d’image nécessaire pour que cet algorithme soit fiable et opérationnel dans diverses conditions. Une résolution d’image plus faible permettrait une utilisation plus large, notamment avec les caméras de surveillance des forces de l’ordre, qui pourraient ainsi détecter les conducteurs alcoolisés de la même manière qu’elles identifient l’utilisation du téléphone au volant ou le port de la ceinture de sécurité.
L’IA apportera-t-elle une solution pérenne à ce fléau mondial aux conséquences dramatiques ?
La conduite en état d’ivresse entraîne des conséquences graves en France et en Australie. En France, le taux d’alcool maximal autorisé est de 0,5 g/l de sang, et 0,2 g/l pour les conducteurs novices. En 2023, environ 30% des accidents mortels en France étaient liés à l’alcool au volant. Les sanctions incluent des amendes pouvant aller jusqu’à 4 500 euros, le retrait de 6 points sur le permis, la suspension ou l’annulation du permis, et des peines de prison pouvant aller jusqu’à 2 ans en cas de récidive ou d’accident grave.
En Australie, les lois varient selon les États, mais les sanctions sont également sévères. Par exemple, en Nouvelle-Galles du Sud, le taux d’alcool maximal est de 0,05 g/l, et 0,02 g/l pour les conducteurs professionnels et novices. En 2023, environ 25% des accidents mortels en Australie étaient liés à l’alcool. Face à ce constat alarmant, l’intelligence artificielle pourrait-elle apporter des solutions innovantes pour lutter contre ce fléau ?
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Avec ETX/DailyUp
