L’expression “Brain rot”, mot de l’année 2024 selon le dictionnaire Oxford, met en garde contre les dangers de l’addiction aux réseaux sociaux. Ce terme reflète les préoccupations liées au pourrissement du cerveau causé par la surconsommation de contenu numérique surtout chez les jeunes générations.
L’addiction aux réseaux sociaux sous le feu des critiques : le phénomène “brain rot”
Le mot “Brain rot”, qui signifie “pourrissement du cerveau”, s’impose comme un cri d’alarme face aux effets néfastes des réseaux sociaux. En 2024, ce terme a connu une croissance fulgurante, avec une hausse d’utilisation de 230 % par rapport à l’année précédente, culminant en septembre. Cette expression illustre un mal-être lié à l’addiction numérique, particulièrement chez les jeunes générations. Leur usage intensif des plateformes sociales expose leur santé mentale à des risques accrus, comme la diminution de l’attention ou l’augmentation de l’anxiété. Face à cela, le terme “Brain rot” devient une prise de conscience collective des dangers d’un temps d’écran excessif.
Les jeunes générations sont les premières victimes de ce phénomène
L’addiction aux réseaux sociaux est au cœur du phénomène “Brain rot”. Ces plateformes, conçues pour capter l’attention, entraînent souvent une surconsommation de contenu de faible qualité. Les études montrent que les réseaux sociaux peuvent affecter la santé mentale, notamment en augmentant les niveaux de stress et en limitant les interactions réelles. Les générations Z et Alpha, premières utilisatrices de ces outils, se retrouvent confrontées à un paradoxe : elles dénoncent les effets négatifs des réseaux sociaux tout en étant leurs principales utilisatrices. Le mot “Brain rot” devient alors un symbole d’une époque où les loisirs numériques remplacent des activités plus enrichissantes, exacerbant les inquiétudes sur leur bien-être.
Quelle est l’origine littéraire pour ce mot de l’année 2024 ?
Malgré son usage moderne, le mot “Brain rot” n’est pas une invention récente. Il a été mentionné pour la première fois en 1854 dans le livre Walden ou la vie dans les bois de Henry David Thoreau, qui évoquait déjà une forme de “pourrissement intellectuel”. Ce concept ancien a pris un nouveau sens à l’ère numérique, où les écrans dominent nos vies. Aujourd’hui, le terme “brain rot” interroge les effets néfastes d’une alimentation excessive en contenus numériques fragmentés. Cette surcharge d’informations superficielles remplace les moments de réflexion ou d’apprentissage, illustrant parfaitement les préoccupations modernes autour de la santé mentale et intellectuelle.
Un reflet des enjeux de santé mentale
En choisissant “Brain rot”, Oxford Dictionary met en lumière des préoccupations sociétales liées aux technologies modernes. Ce terme incarne l’impact négatif des réseaux sociaux et des écrans sur la santé mentale des individus. Les recherches soulignent un lien direct entre une consommation excessive de contenu numérique et une augmentation des troubles comme l’anxiété ou la dépression. Pour les jeunes générations, ces effets sont d’autant plus préoccupants qu’ils façonnent leur développement intellectuel et social. L’expression “Brain rot” s’inscrit ainsi dans un débat essentiel sur les limites du numérique et les solutions pour préserver le bien-être global.
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Avec ETX/DailyUp