Cauchemars récurrents : l’usage excessif des réseaux sociaux en est-il la cause ?

Un homme réveillé en pleine nuit après avoir fait un cauchemar
L'usage excessif des réseaux sociaux peut avoir des effets profonds sur le bien-être et le sommeil des jeunes, selon les études les plus récentes. Photography Gorodenkoff / Shutterstock©

L’usage excessif des réseaux sociaux, en particulier chez les jeunes, soulève de vives inquiétudes. Des chercheurs observent des impacts significatifs sur la santé mentale, avec des effets allant des cauchemars aux troubles du sommeil.

L’usage excessif des réseaux sociaux et ses répercussions sur la santé mentale

Les plateformes de médias sociales, omniprésents dans la vie des jeunes, ont des effets marquants sur leur santé mentale. Le défilement continu et l’exposition à des contenus variés sur des plateformes comme Instagram et TikTok augmentent les risques d’anxiété, de dépression et de baisse de l’estime de soi. En favorisant une comparaison sociale constante, les plateformess influencent la perception de soi de manière souvent négative, poussant certains jeunes à rechercher une validation en ligne qui peut être éphémère et superficielle. Les chercheurs constatent que l’usage excessif des réseaux sociaux crée un terrain fertile pour des troubles mentaux persistants. La santé psychologique des jeunes utilisateurs, notamment des adolescents, est ainsi de plus en plus fragilisée.

Troubles du sommeil et cauchemars : conséquences alarmantes d’une exposition prolongée

Les effets de l’usage excessif des réseaux sociaux ne se limitent pas à l’état de veille ; ils influencent aussi le sommeil des jeunes. En passant des heures devant l’écran avant de dormir, les jeunes perturbent leur rythme circadien, ce qui complique l’endormissement et la qualité du sommeil. Ce décalage peut provoquer des réveils fréquents et des cauchemars en lien avec les émotions vécues en ligne, aggravant les impacts négatifs sur le bien-être. Plusieurs études montrent un lien direct entre cette exposition nocturne et une baisse de la qualité du sommeil, accompagnée de troubles comme l’insomnie ou l’anxiété nocturne. Ce manque de repos affecte non seulement leur humeur, mais aussi leur concentration et leur équilibre émotionnel au quotidien, exacerbant les conséquences de cet usage excessif des réseaux sociaux.

Des solutions proposées par les chercheurs pour limiter les risques chez les jeunes

Les chercheurs, conscients des risques, recommandent des mesures de prévention et de sensibilisation pour limiter l’impact de l’usage excessif des réseaux sociaux sur les jeunes. Ils suggèrent que les parents fixent des limites claires, comme éviter l’utilisation du téléphone avant le coucher. Cette prise de conscience passe aussi par une éducation aux pratiques numériques responsables, qui aiderait les jeunes à se distancier de la pression sociale générée par les plateformes. Pour améliorer la qualité de vie, les experts invitent à intégrer des pauses régulières dans l’usage du numérique et à privilégier des activités plus apaisantes en soirée. Ils insistent également sur l’importance d’un environnement familial soutenant des pratiques de vie équilibrées, pour contrer les effets nocifs de cette exposition excessive et préserver la santé mentale des adolescents.

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Avec ETX/DailyUp 

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