Fruggr est une jeune entreprise française qui vient de lancer son application éponyme. Ce nouveau logiciel offrirait la possibilité à ses utilisateurs de connaître et de réduire l’impact environnemental de l’utilisation de leur smartphone.
Quel est le but de cette nouvelle application mobile ?
La nouvelle application puise son inspiration du principe de frugalité pour conscientiser sur les impacts environnementaux des téléphones. Elle a été conçue pour permettre au grand public d’avoir le score de l’impact environnemental lié à l’activité des smartphones qui contribue au réchauffement climatique. Le but n’est pas de faire culpabiliser sur les rejets de carbone ou de gaz à effet de serre, mais plutôt de guider vers une utilisation plus responsable du smartphone dont le cycle de vie est également impactant.
La conception de cette appli dédiée à l’empreinte numérique
Le chiffre mis en avant par l’application donne une indication globale de référence en matière d’écologie (tout comme le Nutri Score pour l’alimentation). Développée par l’entreprise bretonne Digital4Better pour Fruggr, elle vise à faire prendre conscience qu’un seul clic peut avoir un effet sur la protection de l’environnement. L’empreinte numérique du visionnage d’une vidéo en streaming est encore plus conséquente.
Le co-fondateur de l’enseigne écolo, Frédérick Marchand, a fait ressortir que l’enseigne souhaite, à travers cette nouvelle application, proposer une solution complète de mesure pour minimiser l’impact environnemental du smartphone. L’objectif, selon lui, est d’enclencher une « prise de conscience collective » sur les terminaux et d’arriver à terme à « initier des changements de comportements ».
Comment fonctionne l’application à télécharger sur mobile ?
L’application propose trois indices de mesure à travers des notifications. Le premier dresse un bilan global du coût environnemental d’un téléphone. Il prend en compte des critères aussi vastes que le temps de veille ou encore la fabrication. Les deux autres repères sont plus particulièrement axés sur les habitudes de consommation liées au téléphone, dont le nombre et le type d’applications mobiles téléchargées ou la fréquence à laquelle l’utilisateur se connecte au Wi-Fi.
Avec l’ETX Studio/AFP