Les règles douloureuses, un fléau féminin souvent banalisé, impactent la santé et le quotidien des femmes. Mais au-delà des facteurs hormonaux, des questions se posent : les écrans et l’alcool, omniprésents dans notre société, pourraient-ils exacerber ces douleurs et favoriser l’absentéisme scolaire ?
Les règles douloureuses, un facteur de stress et d’absentéisme scolaire
Les règles douloureuses, souvent associées à des moqueries et à des idées reçues, sont une source de stress considérable pour de nombreuses adolescentes et jeunes femmes. Des études le confirment : les symptômes physiques et émotionnels qui les accompagnent peuvent être si intenses qu’ils handicapent significativement le quotidien de celles qui les vivent. Une enquête menée par Opinion Way pour le Lab HeyMe auprès de plus de mille Françaises âgées de 14 à 28 ans vient appuyer ces constats.
Près de la moitié des jeunes femmes interrogées ont déjà manqué les cours à cause de leurs règles douloureuses, et pour certaines, ces absences sont récurrentes tout au long de l’année scolaire. Si cette période du mois peut être vécue de manière positive par certaines, elle représente pour beaucoup un véritable calvaire. En effet, plus des deux tiers des sondées ayant déclaré ressentir des symptômes menstruels ont également indiqué avoir manqué les cours.
Douleurs abdominales et sautes d’humeur : les menstruations impactent le bien-être des adolescentes
Les manifestations physiques et émotionnelles liées aux règles douloureuses sont nombreuses et variées, affectant les jeunes femmes de multiples façons. Parmi les symptômes les plus courants, on retrouve des douleurs abdominales lancinantes qui peuvent être particulièrement éprouvantes. À cela s’ajoutent souvent des maux de tête, rendant les journées encore plus difficiles à supporter. La fatigue intense est un autre symptôme fréquemment rapporté, sapant l’énergie et rendant les activités quotidiennes plus ardues. Par ailleurs, les sautes d’humeur sont également fréquentes, avec des variations émotionnelles qui peuvent passer rapidement de l’irritabilité à la tristesse, influençant les interactions sociales et professionnelles. Ces divers symptômes, pris ensemble, peuvent grandement impacter la vie quotidienne des jeunes femmes, les contraignant parfois à ajuster leurs routines et leurs engagements en fonction de leur cycle menstruel.
La plupart des adolescentes ne cherchent pas l’aide d’un professionnel de la santé
Bien que la majorité des adolescentes et jeunes femmes interrogées affirment être en bonne santé physique, leur état mental apparaît plus vulnérable. Ces jeunes consultent régulièrement des médecins généralistes, des dentistes et des ophtalmologues pour prendre soin de leur santé physique. Cependant, un problème persistant se pose : environ un tiers d’entre elles ont dû renoncer à consulter un professionnel de santé au cours de l’année écoulée.
Cette renonciation s’explique principalement par des délais d’attente trop longs pour obtenir un rendez-vous, ou encore par des coûts de consultation jugés trop élevés pour leur budget. Ce constat souligne une réalité préoccupante : malgré une apparence de bonne santé physique, des obstacles significatifs existent encore pour accéder à des soins de santé nécessaires, ce qui pourrait aggraver leur fragilité mentale à long terme. Les difficultés financières et les problèmes d’accès rapide aux soins contribuent donc à un état de santé global moins optimal pour ces jeunes femmes.
L’utilisation excessive des écrans a des conséquences sur la qualité du sommeil et la concentration
L’usage excessif des écrans constitue un phénomène préoccupant chez les jeunes Françaises et pourrait être à la cause des règles douloureuses. Environ deux tiers d’entre elles passent plus de quatre heures par jour devant un écran, ce qui suscite des inquiétudes quant aux répercussions possibles sur leur santé physique et mentale. Cet usage prolongé peut entraîner des problèmes de posture, des troubles visuels, ainsi que des conséquences sur la qualité du sommeil et la concentration.
La consommation d’alcool : une autre addiction à surveiller
En parallèle, même si la consommation d’alcool est moins courante, elle demeure néanmoins répandue, surtout dans des contextes festifs ou comme moyen de gérer le stress. Cette pratique, bien que moins fréquente que l’usage des écrans, pose également des questions sur ses effets à long terme sur la santé mentale et physique des jeunes femmes. Il est crucial de prendre en compte ces deux comportements pour mieux comprendre et adresser les enjeux de santé auxquels elles sont confrontées, et ainsi promouvoir une habitude de vie plus équilibrée et saine.
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Avec ETX/DailyUp