La Commission européenne a annoncé le 19 octobre 2020 qu’un système composé de plusieurs applications de traçage interconnectées a été mis en place dans le cadre de la pandémie de la Covid-19.
Des applications se connectent pour contrer la pandémie
Le nouveau système, lancé au moment où l’UE fait face à une seconde vague de la pandémie, concerne au total 20 pays européens. Cette interconnexion, toutefois, ne fonctionne pas avec les applications mobiles basées sur un protocole « centralisé » choisies par la Hongrie et la France. Il faut noter que l’échange de données avec le serveur passerelle est réduit au minimum et les informations sont « cryptées », « pseudonymisées » et « limitées ».
Plusieurs territoires concernés par ce projet dédié à la Covid-19
La « passerelle », qui est devenue opérationnelle après une phase de test en septembre, concerne uniquement les applications de traçage dites « décentralisées ». Elle a déjà été mise en place dans 17 pays de l’UE et serait en projet dans trois autres. Un second groupe de logiciels doit être connecté durant la dernière semaine du mois d’octobre tandis que d’autres applications le seront en novembre.
Informez-vous sur les logiciels en question
Parmi les premières applications à être connectées pour la Covid-19, on compte « COVID Tracker » en Irlande, « Corona-Warn-App » en Allemagne ou encore « Immuni » en Italie. Celles-ci ont été téléchargées par pas moins de 30 millions de personnes. Ce chiffre représente deux tiers de ce type de téléchargements dans l’UE selon l’exécutif européen. Le gouvernement portugais a quant à lui annoncé son intention de demander au Parlement de légiférer en urgence pour rendre obligatoire le logiciel de traçage qui a été lancé début septembre dans le pays.
Plus de détails sur ces nouvelles applications
L’interconnexion des applications dans l’UE permet aux utilisateurs de continuer à bénéficier du traçage des contacts et à recevoir des alertes, que ce soit dans leur pays d’origine ou ailleurs, pendant la pandémie. Les algorithmes consacrés à la Covid-19 fonctionnent par-delà des frontières et les internautes n’ont à installer qu’une seule application.
Avec l’AFP/Relaxnews