D’après un outil de vérification en ligne, Parler est hors service depuis le 11 janvier 2021. Cette information fait suite à la décision d’Amazon de couper l’accès du réseau social conservateur à ses serveurs.
Un nouvel hébergeur recherché pour Parler
Selon les informations mises en avant par Down For Everyone or Just Me, Parler est hors service depuis minuit (08H00 GMT). Cela laisse penser que les propriétaires du réseau social conservateur n’ont pas encore trouvé de nouvel hébergeur pour le moment. Dans une lettre à ses derniers, le géant du web Amazon avait annoncé qu’il suspendrait Parler avant 07H59 GMT le 11 janvier 2021.
Les raisons ayant poussées Amazon à prendre cette décision
Ce choix a été fait par Amazon en raison de l’incapacité de Parler à modérer les messages qui incitent à la violence et les propos haineux. Les messages en soutien à l’attaque qui a eu lieu à Washington ainsi que les appels à de nouvelles manifestations ont continué à se multiplier sur le réseau social conservateur. La plateforme sociale aux millions d’utilisateurs est aussi hors service sur l’App Store de Google ainsi que sur Apple.
Parler a gagné en popularité lorsque Twitter a décidé de supprimer de façon permanente le compte de Donald Trump afin de ne pas lui permettre d’influencer les gens, surtout les jeunes utilisateurs. Ce dernier est accusé d’avoir chauffé à blanc les émeutiers qui ont pris d’assaut le capitole, scandale qui a eu lieu durant la première semaine du mois de janvier 2021.
Le fondateur de Parler s’est confié sur la situation
John Matze, créateur du réseau social français et ingénieur informatique, a confirmé sur son profil qu’il se peut que le site reste hors service via internet durant toute une semaine. « Nous allons tout faire pour trouver un nouveau fournisseur rapidement », a-t-il précisé. Le fondateur de Parler accuse les géants du Web de mener « une guerre contre la liberté d’expression ». Il considère que son site conservateur qui a été lancé en 2018 est le dernier espoir du monde pour la libre information.
Avec l’ETX Studio/AFP