L’utilisation des réseaux sociaux par les élèves est en constante augmentation. Toutefois, elle entraîne aussi des risques d’addiction, de harcèlement et de détérioration de la santé mentale, en particulier chez les jeunes LGBQ+.
L’utilisation des réseaux sociaux : un risque accru pour les élèves
D’après une enquête menée en 2023 par le Centers for Disease Control and Prevention (CDC), plus de trois quarts des lycéens américains admettent une connexion de manière régulière. Cette habitude est fortement associée à des problèmes tels que le harcèlement, en particulier chez les filles. L’étude montre que les adolescentes qui ont un usage excessif sont plus susceptibles d’être victimes de cyberharcèlement ou d’actes de cyberharcèlement à l’école. Ce phénomène préoccupant met en lumière les dangers liés à la surconsommation des plateformes sociales chez les jeunes. Face à ce constat alarmant, il devient crucial de sensibiliser les élèves et leurs parents aux risques d’une utilisation des réseaux sociaux incontrôlée. Ces plateformes, bien qu’elles connectent les jeunes, les exposent à des dérives qui affectent leur vie personnelle, souvent sans qu’ils en soient pleinement conscients.
Les plateformes sociales, un amplificateur du harcèlement notamment chez les adolescentes
Les statistiques révèlent que l’utilisation des réseaux sociaux de manière excessive concerne toutes les catégories d’élèves, mais avec des différences notables. Par exemple, 81,8 % des filles déclarent une utilisation intensive des réseaux sociaux, contre 72,9 % des garçons. De plus, les élèves hétérosexuels semblent utiliser les réseaux plus fréquemment (79,2 %) que les élèves LGBQ+ (67,7 %). Cette différence de l’utilisation des réseaux sociaux révèle des disparités importantes, en particulier en ce qui concerne le risque de harcèlement. Les adolescentes sont particulièrement vulnérables, l’étude établissant un lien direct entre une utilisation excessive des réseaux sociaux et une augmentation du risque de harcèlement. Cela souligne l’importance d’une meilleure éducation numérique pour enseigner aux jeunes comment utiliser ces outils de manière responsable et sécurisée.
Le problème de l’addiction et ses effets : les filles et les membres LGBTQ+ en première ligne
Au-delà du harcèlement, l’étude du CDC montre que l’utilisation des réseaux sociaux a un impact significatif sur la santé mentale des adolescents. L’addiction aux plateformes sociales, surtout chez les filles et les élèves LGBQ+, est associée à des sentiments de tristesse et de désespoir. Environ 50 % des filles et un tiers des jeunes LGBQ+ déclarent ressentir des émotions négatives persistantes en lien avec leur utilisation des réseaux sociaux. Ces jeunes, exposés de manière excessive aux contenus numériques, sont plus susceptibles de penser au suicide ou de concevoir un plan pour mettre fin à leurs jours. Ce lien direct entre un usage intensif des plateformes sociales et des problèmes psychologiques graves met en lumière la nécessité d’encadrer les adolescents dans leur consommation numérique.
La santé mentale des jeunes à l’ère numérique : un enjeu complexe
Pour les élèves LGBQ+, l’utilisation des réseaux sociaux comporte à la fois des risques et des avantages. Ces plateformes peuvent être un lieu de soutien, offrant des espaces où ces jeunes trouvent des communautés qui les acceptent et les soutiennent. En facilitant l’accès à des ressources spécifiques, les réseaux sociaux permettent à ces élèves de briser l’isolement auquel ils peuvent être confrontés dans leur quotidien. Cependant, un usage excessif de ces plateformes peut également aggraver des troubles déjà existants, notamment en termes de santé mentale. Si les élèves LGBQ+ sont plus susceptibles de signaler un usage intensif des plateformes, ils ne sont pas toujours les plus affectés par les conséquences graves, comme les pensées suicidaires.
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Avec ETX/DailyUp
